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 Le début de la fin... [RP Libre]

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Evander A. Huxley
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Evander A. Huxley
Empereur du Monde
Evander A. Huxley


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MessageSujet: Le début de la fin... [RP Libre]   Le début de la fin... [RP Libre] Icon_minitime9/4/2014, 19:57


 
550 de large
Le début de la fin.
Le grand moment était enfin arrivé. Le moment tant attendu par l'empereur, l'heure de gloire d'Evander. Alors qu'il s'avançait vers le pupitre, saluant son peuple d'un geste de la main, un grand sourire aux lèvres, il repensait à l'exploit qu'il était sur le point d'accomplir. Il était temps d'amorcer son plan. Celui qui changerait la face du monde... Celui qui le rendrait définitivement tout puissant. Evander se plaça devant le pupitre, laissa les personnes présentes continuer de s'exprimer pendant quelques instants, avant de leur intimer le silence. La première chose qu'il fit fut évidemment de les saluer, puis il commença à réciter son discours. Il ne l'avait pas appris par coeur, non, Evander savait ce qu'il avait dire, et ses talents indéniables d'orateur lui permettait de trouver les mots. Ceux qui plaisent, ceux qui veulent être entendu... Ceux qui rendent le peuple heureux.
Et enfin, après plusieurs minutes, il en arrivait à sa partie, celle dont il mourrait d'envie de parler. Il s'arrêta quelques secondes, regarda son peuple qui l'acclamait, avant de reprendre la parole, pour son ultime discours :

-Je déclare les nations obstacle à la poursuite de la paix et du bonheur en ce monde. Elles sont la source de vos querelles, la culture, la religion, les différences ; ce sont des sources de conflits permanents. C’est pourquoi, dans notre intérêt à tous, il conviendra désormais d’éviter toute manifestation culturelle, religion, politique, tout signe d’appartenance à une communauté particulière. Nous sommes tous frères et soeurs, désormais. N’est-ce pas ? Que les nations disparaissent pour laisser leur place à une nouvelle ère, l’ère de l’Empire. Longue vie à l’Empereur !"

L'empereur se tût. Le silence était tombé, plus personne n'osait parler, choqué par les paroles de leur meneur. Evander attendit patiemment quelques instants, son unique œil fermé. Et ce qu'il voulait ne tarda pas à venir. Dans le public, les acclamations reprirent de plus belle. De la joie essentiellement, mais certains exprimaient leur désaccord... Peu importait. Bientôt leur avis changera. De tout manière, ils n'avaient pas le choix.
Evander salua une dernière fois les personnes présentes, les remerciant d'être venues. Il s'en retourna à l'intérieur, et là s'y trouvaient les nations, qui, comme le peuple, venait d'apprendre leur destin proche. Il leur sourit joyeusement et prit la parole.


-Je crois.... Je crois que je devrais être désolé, n'est-ce pas ? demanda-t-il en s'arrêtant devant les représentants. C'est bien dommage... Je ne le suis pas le moins du monde.

Et sur ces mots, l'empereur reprit son chemin vers son bureau. Maintenant que cela avait été officialisé, il allait avoir du travail... Beaucoup de travail.


 
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Dernière édition par Evander A. Huxley le 30/8/2014, 20:56, édité 3 fois
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Le Lion de Scandinavie
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MessageSujet: Re: Le début de la fin... [RP Libre]   Le début de la fin... [RP Libre] Icon_minitime9/4/2014, 21:27

Le début de la fin

RP Libre

There will come a time of fire and night, when enemies rise and empires fall, when the stars themselves begin to die.
— Kevin J. Anderson



La lampe à huile se balançait lentement au plafond, avec un léger grincement presque imperceptible. Elle éclairait de sa faible lueur orangée les reliefs cuivrés des divers appareils qui trônaient dans la pièce : on y voyait des perceuses, des tournevis, différents morceaux de métal plus ou moins épais rangés dans des caisses en bois usées. La pièce n'était pas grande, tout du moins elle était encombrée de tous ces objets hétéroclites ; elle n'avait pas de fenêtre, et rien n'aurait pu informer de l'heure qu'il était s'il n'y avait pas eu ces diverses montres à gousset cliquetantes accrochées à l'étagère. Le vent sifflait et s'engouffrait dans une mince fente entre deux planches de bois, ajoutant une mélodie étrange à toute cette ambiance unique.

Au milieu de la pièce, penché sur la grande table en métal, Berwald s'affairait. Extrêmement concentré, ses lunettes glissées sur ses yeux et amplifiées de plusieurs lentilles grossissantes, il s'appliquait à construire une jambe mécanique qui se devait d'être d'une précision de maître. C'était la commande d'un matelot de Stockholm qui avait perdu sa jambe, écrasée entre la coque d'un galion et le rebord du quai. Une scène horrible que n'avaient pas manqué de relater tous les journaux. Berwald réalisait ces chefs-d'oeuvres mécaniques par passion, et n'était pas intéressé par l'argent. En tant que nation, il avait appris à se défaire de ces envies matérielles qui ne lui apportaient aucune satisfaction. C'était donc à des prix défiant toute concurrence qu'il offrait ses services, ne faisait payer que le matériel qu'il utilisait, sans aucune marge pour ses intérêts personnels.

La jambe était presque terminée. Les rouages s'imbriquaient silencieusement, avec une fluidité exemplaire. Il ne restait désormais plus que l'ornement, tâche difficile et à l'apparence inutile mais ô combien satisfaisante pour la personne à qui était destinée la prothèse. Il était plus facile de faire le deuil d'un membre perdu si son remplaçant était esthétiquement agréable à l'oeil.

S'accordant une pause, le Scandinave sortit une vieille radio délabrée et l'alluma, la frappant plusieurs fois sur le côté pour enfin entendre un crachotement et une voix masculine s'exclamer d'un ton enjoué "Och nu ditt favoritprogram...". Berwald tourna le bouton et les informations, en anglais, se mirent à jaillir du petit appareil. Il le posa sur un coin de sa table et se mit à les écouter, silencieux, le regard dans le vague.

On parlait de nouveau des quelques manifestations de mépris envers le nouvel Empire. Huxley était encore la cible de détracteurs, cependant le monde entier était moins sceptique face à ses décisions pour le moins excentriques. Suède lui-même ne savait pas quoi penser de cet homme si jeune qui gérait déjà l'Empire le plus puissant jamais créé. Après tout, il n'était personne pour juger un dirigeant... Une nation n'a pas d'ordre ou de conseils à donner, elle doit juste suivre son peuple et son chef d'État. C'était ainsi depuis le commencement, et ça continuerait jusqu'à la fin, du moins c'est ce que Berwald pensait.

Il entendit alors la voix débordante d'assurance du jeune Empereur s'exprimer avec conviction.

"Je déclare les nations obstacle à la poursuite de la paix et du bonheur en ce monde. Elles sont la source de vos querelles, la culture, la religion, les différences ; ce sont des sources de conflits permanents. C’est pourquoi, dans notre intérêt à tous, il conviendra désormais d’éviter toute manifestation culturelle, religion, politique, tout signe d’appartenance à une communauté particulière. Nous sommes tous frères et soeurs, désormais. N’est-ce pas ? Que les nations disparaissent pour laisser leur place à une nouvelle ère, l’ère de l’Empire. Longue vie à l’Empereur !"


Les mots résonnèrent longtemps dans la tête de Berwald ; ce fut comme si du liquide glacé avait remplacé son sang, comme si le monde avait cessé de tourner pendant une minute, comme si le temps lui-même avait été stupéfait par cette déclaration contre-nature. Supprimer les nations ? Pourquoi ? Comment ? C'était impossible. Impossible ! On ne pouvait pas les exterminer d'un claquement de doigt. Une nation naît par la volonté de son peuple de s'unir. Mais si Huxley ne pouvait pas tuer les représentants de chaque pays... Il avait les moyens de leur faire connaître des souffrances qu'aucun humain ne pourrait jamais, jamais supporter.

Ce Royaume, cet Empire qui promettait la paix allait les mener à leur perte. Mais qu'importe. Berwald se leva, sa grande figure à l'étroit dans ce petit atelier. Qu'importe. Il attrapa son manteau, éteignit la radio, et sortit malgré le vent et la neige, décidé à rassurer son peuple.

Qu'importe. Je les sauverai tous, et s'il le faut, je me courberai... Ou je tuerai.

© Kaamee


Dernière édition par Suède le 21/4/2014, 12:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le début de la fin... [RP Libre]   Le début de la fin... [RP Libre] Icon_minitime9/4/2014, 23:48


   
   
Le début de la fin...
   
   
    Feat Evander A. Huxley / Suède / ?? (Libre)


   
J'étais dans ma librairie, un arrivage m'étant parvenu tôt ce matin. Je me promenais donc entre les rayonnages, déplaçant les volumes avec l'habileté propre à l'expérience.

Rentrer toutes les données était la partie la plus fastidieuse et j'avais toujours hâte d'enlever ces satanés lunettes pourtant si pratique pour cette tâche ingrate. De plus, je perdais un temps précieux, les ôtant régulièrement pour me frotter les yeux énergiquement et ainsi refouler mon envie de petits sommes. Parce que si je n'effectuais pas cette saleté, personne ne le fera à ma place, hélas.

Le nombre de fois que l'on a pu me conseiller d'engager un apprentis, au moins pour alléger le poids de mon travail... Je ne le compte plus... Surtout que mon enseigne n'est pas toute récente, si vous voulez tout savoir. J'ai dû l'acheter pour une bouchée de pain à la mort de son prédécesseur, et j'avais encore une apparence pré-pubère qui m'agaçait, particulièrement par la présence de Turquie (Oui, je grandissais bizarrement, tais-toi pitié).

Et si l'établissement ne payait pas de mine au tout début, l'argent que je finis par engloutir entre ses quatre murs en eut vite raison. "Au fil d'Ariane" était avant tout fait pour se sentir à l'aise et non décalé comme il arrivait parfois.

Soufflant parfois sur les couvertures des plus anciens, je ne pouvais m'empêcher de sourire en observant la poussière s'envoler.

"Fais un vœu" murmurait une voix lointaine.

- Si seulement la conviction pacifiste de Chypre pouvait aboutir... déclarai-je rêveusement à haute voix.

Je serrais le livre d'astronomie contre mon torse, perdu dans mes pensées, lorsque la petite cloche de cuivre me fit remettre les pieds sur terre et qu'une bande de gamins dépenaillés fassent leur entrée avec des sourires auxquels des dents de lait manquaient à l'appel.

- M'sieur, m'sieur ! On peut allumer votre radio ?

Je levai un sourcil, étonné de cette requête. Ce n'était pas la première fois que l'on me demandait un tel service, évidemment, mais je n'avais pas vraiment souvenir d'un programme intéressant la jeunesse aujourd'hui.

- Évidemment. Ne mettez juste pas de désordre et si il y a un souci, appelez-moi aussitôt, d'accord ?

Je les regardai filer dans l'arrière-boutique en souriant puis repris mon rangement. Ce serait bien d'avoir fini avant demain !

Lorsque j'en eus assez, mais surtout une fois que la curiosité m'eut bien travaillé, je décidai de jeter un œil sur mes petits auditeurs qui me semblaient bien sage. Ouvrant délicatement, je les retrouvai autour du poste grésillant, l'air concentré. Je notai distraitement que les paroles étaient en anglais et non en grec, ce qui m'intrigua. Qu'est-ce qui pouvait bien les forcer à s'y accrocher ? Je tendis mieux l'oreille afin d'en saisir la teneur.

Grand mal m'en prit, ce n'était pas la meilleure des parties...

"Je déclare les nations obstacle à la #BZIT# de la paix et du bonheur en ce monde. Elles sont la #BZIT# de vos querelles, la culture, la religion, les différences ; ce sont des #BZIT# conflits permanents. C’est pourquoi, dans notre intérêt #BZIT# conviendra désormais d’éviter toute #BZIT# culturelle, religion, politique, tout signe d’appartenance à une communauté #BZIT#. Nous sommes tous frères et sœurs, désormais. #BZIT#ce pas ? Que les nations disparaissent pour #BZIT# place à une nouvelle ère, l’ère de l’Empire. #BZIT# à l’Empereur !"

Je fixai la machine immonde, le regard vide, avant d'abattre le plat de ma main dessus dans un coup qui fit sursauter les petits qui me fixèrent alors craintivement. Je ne cherchai même pas à les rassurer, j'étais déjà dehors, déambulant sans trop faire attention au trajet que je prenais. Je dévisageais chacune de ces personnes qui faisaient parties intégrantes de mon peuple, de mon pays, de mon être. Qu'allait être leur décision ? Qu'allaient-ils faire de moi ?

Je me laissai tomber à genoux sur le sol poussiéreux et me pris la tête dans les mains. Qu'allais-je devenir ? Mais, surtout... Qu'allaient-ils devenir, tous ?
   

   

   


Dernière édition par Grèce le 25/8/2014, 18:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le début de la fin... [RP Libre]   Le début de la fin... [RP Libre] Icon_minitime17/4/2014, 13:40



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