☆ Le calendrier de l'avent d'HSW ☆

Le Calendrier de l'Avent d'HSW

1er décembre

Un tissu de sang et d'or dont la brillance rappelait celle du papier emballant un présent ; une coupe noble, à la fois ample et ajustée du plus bel effet ; une douceur confortable, une odeur sucrée et entêtante ; et un unique ruban doré, noué traditionnellement au col mais dont un subtile ajustement lui permettait, tant qu'il était attaché, de maintenir en place toutes les pièces de l'ensemble. Francis sourit devant son oeuvre et prit le téléphone.

- Arthur? Oui, c'est moi. J'ai pensé que tu aimerais recevoir ton cadeau en avance...

Et peut-être lui en réservait-il un autre pour plus tard, qui sait ?

Il neigeait fort, ce jour-là, sur Stockholm. Les vaisseaux flottaient tranquillement, amarrés au quai aérien, leurs voiles repliées claquant légèrement au rythme des rafales de vent. La ville était illuminée, brillante, scintillante de ses décorations de fête, comme si elle avait revêtue sa plus belle robe. Oui, songeait Berwald en observant l'immense sapin de Noël dressé sur la place. On pourrait presque en oublier le reste du monde. Il remonta son sac bourré de paquets sur l'épaule et reprit le chemin vers sa demeure, où l'attendaient les autres Nordiques. Mais ce n'est pas le moment d'oublier.

2 décembre

☆ Lorsqu'il est saoul, Berwald parle et chante très fort, sans pour autant perdre son expression neutre. On pourrait penser que c'est une scène hilarante, mais en réalité c'est presque plus effrayant que son comportement habituel.

☆ Svitlana est souvent excédée par le comportement d'Evander qu'elle juge immature. Il lui arrive régulièrement de le menacer comme un enfant, et lorsque l'Empereur n'en fait qu'à sa tête, elle sait parfaitement comment le remettre dans le droit chemin.

☆ Autriche yodel sous la douche, ou dans son bain.

☆ Evander ne se coiffe jamais. Vraiment, jamais. Essayez pas de passer votre main dans ses cheveux, c'est un conseil. D'ailleurs, il faut toujours qu'on le traine chez le coiffeur pour qu'il y aille, sinon... Non, vaut mieux pas imaginer. Et heureusement qu'il est imberbe...

☆ Écosse fait un gros gros complexe d'infériorité : Sur son navire, il n'a de capitaine que le titre, et c'est bien Maristela qui en a les pouvoirs. Et attention à lui s'il n'exécute pas un ordre !

3 décembre

Un soir comme tous les autres, un homme encapuchonné vient sonner à la porte en bois massive de l’entrée de la ville, c’est France qui vient lui ouvrir avec un grand sourire ‘‘Joyeux Noël !’’. L’homme le regarda avec un regard perdu, vide, mort et traversa la porte. Un silence enveloppa la ville, seulement les pas se faisaient entendre. Angleterre sortit d’une bâtisse et vint voir France. L’homme sortit une arme et élimina, furtivement, les deux nations. Cette nuit-là, une tuerie fut organisée et toutes les nations décimées. De la main d’un homme résultat la fin d’un monde.

Matthias Køhler, plus connu sous le nom de Danemark, sortit prestement son plateau de pâtisseries du four, ses mains vaguement protégées par un gant pour l’une et une manique pour l’autre,  chantonnant un air de Noël, satisfait.
Il ferma la porte du four d’un coup de hanche maîtrisé et déposa le plateau sur le plan de travail, guilleret, jusqu’à ce qu’un cri atroce déchire ses pauvres oreilles.
Paniqué, il courut jusqu’au salon, d’où provenait le hurlement, et trouva un finlandais catastrophé, à genoux devant l’énorme sapin, qu’il avait décoré un peu plus tôt avec l’aide de Suède.
Le Danois contempla, incrédule, Tino et l’arbre tour à tour.

- Mais...qu’est-ce qui se passe ? lâcha-t-il finalement, alors qu’Emil et Norvège gagnaient eux aussi la pièce, alertés par la détresse du blondinet. C’est le sapin, c’est ça ?
- Je sais que l'arbre est beau, soupira l’adolescent avec scepticisme tandis que son frère opinait du chef en silence, mais pas de quoi te mettre dans un tel état, tu sais.

Le marchand de jouets leva un regard plein de larmes vers le pâtissier, secouant doucement la tête, visiblement choqué. Matthias s’approcha de lui et l’aida à se relever, surpris que Berwald n’aie pas encore accouru auprès de Tino.

- Il….Il est tombé…. balbutia ce dernier en fixant le sapin.
- Tu délires, tu vois bien qu’il est encore debout, objecta Danemark en contemplant l’arbre plein de décorations.

Soudainement, l’arbre se mit à s’agiter en tous sens, comme tiré par une force surnaturelle.
Tino lâcha de nouveau un cri horrifié et étrangement se précipita sur le sapin, Islande eut un mouvement de recul et attrapa par réflexe le bras de Lukas, qui lui haussa un sourcil, tentant sûrement de savoir si une créature magique était derrière toute cette histoire ou non, et Danemark resta planté sur place, commençant lentement à comprendre, peu à peu gagné d’un immense fou-rire.
Avec l’aide du finlandais, un bras mécanique émergea de derrière l’arbre, puis le visage complètement hagard de Berwald, les lunettes de travers et les cheveux ébouriffés dans lesquels des épines s’étaient perdues, ainsi que quelques paillettes des guirlandes.
Il laissa faire Finlande quand il remit ses lunettes en place avec une délicatesse exagérée, et oppressé les regards inquisiteurs, il dût se résoudre à expliquer sa situation, fataliste, une décoration dorée à la main :

- Je voulais juste...mettre l’étoile en place…

4 décembre

5 décembre

☆ C'est la corruption de son gouvernement sous l'ancien régime qui a rongé le bras de Berwald, et il a été obligé de l'amputer lui-même. Il est resté quelques années sans prothèse, puis a décidé d'en fabriquer une à sa mesure.

☆ Canada, depuis qu'il a appris que le titre de Danemark était le roi du nord, le lui envie quelque peu, et sans se montrer ouvertement jaloux envers lui, aurait tout de même bien aimé que ce titre lui soit décerné

☆  Svitlana adore la nourriture épicée et ne supporte pas la nourriture fade. Elle aime également les alcools forts.

☆ Danemark a toujours beaucoup admiré le travail de Suède dans les prothèses mécaniques mais son ego et l’éternelle pseudo-rivalité entre lui et le suédois l’empêchent de l’avouer.

☆ Leah est pyrophobe (peur pathologique du feu). Elle est terrifiée à l’idée d’un incendie ou d’une simple flamme et ce depuis l’incendie meurtrier ayant frappé sa famille et qui n’a épargné qu’Evander et elle.

6 décembre

Elle se souvenait des bougies sur la table, de l'arbre décoré dans un coin de la pièce et des cadeaux autour. Elle se souvenait du sourire de son père et du rire de sa mère, de la musique qui dansait dans l'air et des plats copieux qui remplissaient le ventre et enchantaient le palais. Elle se souvenait de la chaleur des étreintes et de la sensation de sérénité. Oh oui, Svitlana s'en souvenait bien de tout cela.
Elle releva la tête de son assiette et observait l'Empereur qui conversait avec sa sœur autour du repas de Noël. Comme le temps passe, au fil des heures qui s'égrènent dans un océan d'éternité. Comme le temps est traître.

La fête touchait à sa fin, beaucoup avaient déjà quitté le salon. Les invités restants étaient alanguis sur des causeuses, dans le silence et la pénombre des chandelles. Un léger fredonnement s'éleva soudain.

Astro del ciel, Pargol divin,

On regarda Italie de travers un instant mais ce dernier ne cessa pas de chanter l'air absent. Et, sans trop savoir pourquoi, un à un, chacun le rejoignit.

Alles schläft; einsam wacht
Hid de flyver med paradis grønt,
Bella anunciando al niñito Jesús
Sleep in heavenly peace,
C'est l'amour infini !

C'était une bien douce nuit...

7 décembre

☆ Autriche ne sait pas quoi faire des pays des Balkans, mais estime devoir garder le contact même s'il a l'impression que côté yougoslave, c'est toujours le bordel.

☆ Svitlana ne montre aucun intérêt pour les relations amoureuses ou charnelles. Cela ne veut pas dire qu'elle ne s'y est jamais essayé, mais elle n'est simplement pas attirée par ce genre de choses.

☆ Canada possède un restaurant, non loin de son usine de sirop d'érable, et il aime y venir, presque chaque matin, pour faire l'ouverture et servir quelques clients. Le William's Grill commence même à se faire une petite réputation dans la région...

☆ Danemark ne s’est jamais vraiment remis de l’époque Viking et possède aujourd’hui encore beaucoup d’objets liés à cette époque, notamment une hache à laquelle il tient comme à la prunelle de ses yeux, et qui est fréquemment citée dans ses menaces.

☆ Malgré toutes les querelles qu'il a pu avoir avec Mathias, Berwald est très proche de l'autre Scandinave et il le considère comme son premier confident. Il ne le dira jamais mais c'est bien avec le Danois qu'il a perdu toute son innocence...

8 décembre

Énième réunion de l'Union Européenne. Encore une fois Allemagne était le seul à être réellement sérieux. Mais aujourd'hui, lui même ne semblait avoir d'entrain à régler les nombreux problèmes économiques, il se sentait plus d'humeur festive. Surtout le fait était que tout les regards étaient portés vers le centre de la salle. Là où trônait un majestueux sapin. Au début personne n'avait rien dit, tout le monde se regardait. On tachait d'avoir l'air sérieux, de poursuivre la réunion comme chaque fois mais rien à faire. Les regards revenaient toujours sur l'arbre. Pologne fut le premier à rompre cette atmosphère de fausse attention.

- Ce serait genre trop cool si on décorait le sapin dans une couleur genre rose.

Comme si il avait osé briser un tabou, les langues se délièrent brusquement à propos de ce sapin et du fait qu’éventuellement, on était la veille de Noël. France ajouta au commentaire de Pologne qu'en effet quitte à avoir un sapin ce serait mieux de le décorer. On mit sans trop leur demander leur avis à profit tout le monde, France, trop heureux d'échapper aux commentaires germaniques sur sa propre économie, dirigeant ce petit monde. Sauf Grèce qui dormait au fond. On s'organisa vite. L'enthousiasme français gagna les autres latins, qui eux même motivèrent les méditerranéens, puis les slaves et les nordiques et enfin les germaniques qui s'y mirent, bon gré mal gré, parce qu'au final c'était plus plaisant de faire la fête que de parler des problèmes.

Finlande ne s'était pas prononcé depuis le début mais il sentait les regards lourds peser sur lui; personne ne le disait à voix hautes mais tout le monde pensait le finnois responsable du sapin et de cette subite noellisation. Autant de personnes qui n'avaient pas remarqué une imposante silhouette à l'extérieur de la salle.

- Amis, ne ?

Cela faisait des heures déjà qu’elle arpentait les boutiques et leurs rayonnages, un capuchon sombre cachant ses longs cheveux blonds et son visage. Elle n’était pas là pour être reconnue ou pire, interrompue ; car Leah Huxley, Princesse de l’Empire, était en ce jour investie d’une mission sacrée : les courses de Noël.
Cette mission était d’autant plus importante qu’elle se l’était attribuée elle-même, et elle avait cette année l’objectif de faire plaisir à deux personnes pour le moins difficiles : son frère, l’Empereur en personne, et sa redoutable conseillère, Svitlana.
Quoique, elle devait bien l’avouer, elle visait surtout un sourire de la part des personnes qui comptaient le plus pour elle ; cela serait le plus beau cadeau qu’on puisse lui faire.

9 décembre

☆ Alors qu'il était encore sous la garde de Rome, Spain croyait que France était une fille et était éperdument amoureux de lui. Ce fut son premier amour et n'apprit que plus tard qu'il était un garçon. Le choc fut rude.

☆ Il arrive très souvent que Canada prenne Komajirou pour un être humain, qu'il lui réserve une table au restaurant, un billet d'avion, qu'il lui prépare à manger.

☆  Suède est terrifié par les hôpitaux (il souffre de nosocomephobie). C'est pour cette raison qu'il tient à se soigner lui-même et tolère à peine que l'un des autres Nordiques lui vienne en aide. Il ne fait confiance à aucun médecin.

☆ Autriche lit beaucoup de philosophie et adhère aux théories psychanalystes. Il pratique lui-même la psychanalyse.

☆ Leah Huxley ne s’est jamais coupé les cheveux, pour obtenir la longueur qu’elle a aujourd’hui. Elle en prend énormément soin et dépense des sommes faramineuses pour les maintenir en bonne santé. Gare à celui ou celle qui les touche sans son consentement !

10 décembre

Il la regardait avec un sourire amusé, nonchalamment appuyé contre le linteau de la porte. Elle travaillait dur, avec son efficacité habituelle. Il se racla la gorge et elle leva la tête, se redressant immédiatement en le voyant.

- Votre majesté.

- Svitlana, viens ici, un instant, s'il-te-plaît.

Elle obéit. Et soudain, ses yeux s'écarquillèrent lorsque l'empereur appuya brièvement ses lèvres sur les siennes. Il se recula et rit de son air surpris. Avec une mimique joueuse, il pointa le plafond du doigt. Svitlana leva la tête. Accroché au linteau de la porte, au-dessus d'eux, il y avait un brin de gui.

Leah ne cessait de recevoir des présents de tous ceux qui souhaitaient s'attirer les faveurs de l'empereur. Elle n'était pas dupe et les merveilles qu'elle recevait devenaient pesantes. Pourtant, c'est avec surprise et bonheur qu'elle avait reçu ce paquet : un minuscule livre manuscrit, sans titre, et sur la couverture duquel on pouvait voir deux enfants, de dos, une fillette blonde et un garçon accompagné d'un macareux, se tenant la main devant une ville embrumée. Les premiers mots du recueil disaient "Elle était une princesse. Il était un paria. Un monde les séparaient, pourtant une chose les réunissait toujours. Ils s'aimaient..."

11 décembre

☆ Autriche adore la chantilly. Surtout sur des trucs au chocolat.

☆ On pourrait dire que Spain est quelqu'un frivole et avide de sexe mais pour lui, coucher avec les gens est juste une façon comme une autre de rendre les gens heureux. Rien de plus. Il pourrait donc coucher avec quelqu'un un soir et continuer à le considérer comme son ami le lendemain.

☆  Danemark tient une pâtisserie dans sa capitale, Copenhague. Talentueux dans son travail, il n’est pas rare qu’il débarque chez ses amis - humains comme Nations - avec un panier remplis de pâtisserie. Cependant, en guise de blague et/ou revanche, il lui arrive de donner volontairement des pâtisseries avariées.


☆ Malgré l'atmosphère sombre qui règne ces derniers temps, Suède s'applique à honorer l'esprit de Noël avec toute sa bonne volonté. En même temps, quand on connaît personnellement le Père Noël, c'est compliqué de faire autrement.

☆ La conseillère est extrêmement proche de Leah qu'elle considère comme une petite sœur qu'elle n'a jamais eue. Elle est très protectrice envers la princesse et prend son devoir de garde du corps très à cœur, jusqu'à devenir étouffante.

12 décembre

Ils étaient venus tout les deux, l'Autrichien d'abord, si ponctuel qu'il aurait mis en défaut une montre suisse, si chargé de présents qu'il avait demandé a quelqu'un de l'aider à les porter, puis le Prussien qui avait été accueilli par une expression peu avenante de Roderich. L'aristocrate avait un peu pesté mais cela ne fit que provoquer les rires des deux autres. Alors, chacun rangeant son orgueil de côté ils avaient passé la soirée tout les trois, les germaniques prenant sur eux sous l'effet de la magie de Noël.

Apres le repas, Roderich sortit comme chaque année son répertoire de musiques de Noël. Gilbert finit les bouteilles de champagne ce qui semblait beaucoup amuser Elisaveta qui restait attentive à ses deux prétendants, si différents.

Les deux hommes finirent par s'endormir, l'un sur le piano, l'autre sur le divan. Elle eut un sourire devant ce tableau et se mis a les déplacer pour qu'ils puissent mieux dormir. Son sourire s'élargit et elle ne put réprimer un rire en constatant leur nouvelle position.

Elle avait hate de voir leur tête le lendemain...

Svitlana grimpait les marches menant au Palais Impérial, les gardes en place la saluant d'un rapide signe de tête. La neige avait recouvert de son blanc manteau la belle Londres, drapée dans cet épais voile. La conseillère entra dans le Palais, confia son manteau à un servant et prit le direction du bureau de l'Empereur, comme à son habitude. Une fois arrivée, elle se mit à feuilleter les dossiers d'un air absent, pendant qu'Evander l'observait attentivement.

- ... Un problème, monsieur ?
- Tu es couverte de neige. On dirait une mendiante.

Retentit alors un terrible hurlement aigu. On n'insulte pas Kaminski de mendiante.

13 décembre

☆ Leah Huxley supporte très mal la chaleur. Sa peau très claire prend tout de suite des coups de soleil rouge écrevisse et elle fait fréquemment des malaises à cause de la température. En revanche, elle s’accoutume assez facilement à un environnement froid.

☆ Svitlana porte une très grande attention à son apparence. Elle juge que son aura n'est pas complète si elle n'est pas apprêtée comme il faut, et il est extrêmement rare de la voir "au naturel".

☆  Lorsqu'ils étaient enfants, et avant d'être séparés, Canada n'était pas du tout l'ombre de son frère, bien au contraire, ils n'arrêtaient pas de se chamailler (gentiment) et ce n'était pas toujours Alfred qui avait l'avantage...

☆ Autriche pratique le ski à haut niveau, il n'est pas sûr qu'à ce jour une autre nation soit aussi habile sur des skis (même pas Suisse).

☆ Quand Spain est tout seul, il expulse tous les sentiments négatifs qu'il ne montre pas aux autres de diverses façons; en hurlant un bon coup, dévalant les escaliers, engageant une discussion avec des objets quelconques ou en pleurant devant des romans à l'eau de rose.

14 décembre

☆ Canada aime Ukraine en secret depuis longtemps, mais n'a jamais vraiment osé le lui dire, il se contente simplement d'être gentil avec elle et de prendre soin d'elle dès qu'il le peut.

☆ Autriche oublie parfois l'époque à laquelle nous sommes, ce qui fait que dans ces moments, il sort des références au passé comme si c'était actuel. Mais bon, ça, c'est quand il ne dort pas beaucoup.

☆  Danemark est recouvert de tâches de rousseur. Aussi, lorsqu’il est fatigué ou grandement occupé, il n’est pas rare de voir une barbe de trois jours s’installer sur son visage. Il lui arrive de se prendre pour Thor dans ces moments-là.

☆ En sortant tout juste de sa période pirate, Spain adorait les drogues dures en général. Elles le faisaient sourire et rire sans raison, lui donnait un "bon sens de l'humour" et surtout lui faisait oublier les mauvaises choses de la vie. Aujourd'hui encore, quand il est seul chez lui et qu'il a un coup de blues, il en reprend et s'improvise une fête avec comme invité, lui, ses animaux de compagnie et quelques tomates.

☆ Leah Huxley, grâce à son éducation princière, a suivi des cours de violon, de piano et de harpe, mais pratiquant peu, elle a tendance à jouer très maladroitement, au grand désespoir de ses auditeurs.

15 décembre

Les Nordiques s’affairaient à préparer le repas de Noël. Norvège s’occupait de préparer le saumon, Islande les amuse-gueules, Suède la bûche et Finlande, incapable de toucher un plat sans provoquer sa combustion instantanée, s’occupait de préparer la table. Danemark, quand à lui, eh bien… On ne savait pas trop ce qu’il faisait, mais c’était bruyant. Il chantait des cantiques de Noël à tue-tête, en essayant d’alterner entre les cinq langues nordiques. Seulement, si le suédois, le norvégien et l’islandais étaient à peu près correctement articulé, le finnois était un pur massacre, et ce ne fut qu’une question de temps avant qu’on entende un son étranglé dans la salle à manger.

- Je crois qu’il va nous falloir un nouveau chandelier, s’exclama Tino d’un ton enjoué.

16 décembre

☆ Danemark apprécie énormément les cigarettes. Dernièrement sa consommation a augmenté, ce qui lui a valu de se faire réprimander par d’autres Nations, mais il rétorque que le tabac le détend et lui “donne l’air cool”.

☆ Personne ne sait combien les sourires qu'orne Espagne la plupart du temps sont faux. Personne ne sait combien Espagne a parfois envie de laisser tomber ce masque et être triste et mélancolique. Personne ne sait combien Espagne veut être câliné, aimé, juste un peu d'attention lui suffit. Personne à part Romano et France.

☆ Leah Huxley possède une immense garde-robe dont les trois quarts sont remplis de chaussures et notamment de bottes. Cette légère obsession est plutôt effrayante pour les autres.

17 décembre

- Tu aimes Noël ?

L'autrichien s'apprétait à répondre que cela l'indifférait, mais son regard accrochait les ornementations, et il savait apprécier cette vie qui émanait de toute part au Prater. Il considéra le petit bonhomme qui marchait à ses cotés de son pas guilleret et il finit par répondre par l'affirmative. L'atmosphère de fête du grand parc de Vienne le faisait sourire malgré lui.

- Tu viendras chez moi pour ouvrir les cadeaux du Père Noël ?

Nouvelle affirmative. Le petit garçon sembla rayonner.

- Tu amèneras des gateaux ?

Encore une fois il ne sut refuser, tandis que leurs pas les menaient invariablement vers un édifice rond planté la. La main du petit bonhomme finit par quitter celle de l'autrichien qui sentait en lui par rapport a ce petit, comme un rôle de père.

- Je t'attendrais alors !

Lorsque celui ci disparut de son champ de vision, l'autrichien s'approcha des grilles entourant le curieux edifices. Il y lut une inscription qu'il connaissait par coeur :

"Republik Kugelmugel"

18 décembre

☆ Comme tout bon souverain, Evander a de nombreuses lubies, qui se révèlent parfois étranges. Notre cher empereur adore les animaux, et fait une véritable obsession sur les serpents. Mais il n'en possède pas : Il serait incapable de leur donner des petits rongeurs vivants "trop mignons".
Par contre, il possède un jeune colley qu'il dresse lui-même, et dans ses appartements, il a un lapin laissé en liberté (il est propre le lapin hein, quand même.)

19 décembre

C'était Noël. Comme chaque années, les Kirkland se réunissaient pour passer les fêtes de fin d'années ensemble.
Cette année, c'était en Irlande du Nord qu'ils avaient prévu de se retrouver, loin de la Grande-Bretagne, loin du centre de l'empire, loin d'Evander. Ils avaient besoin de souffler, les temps étaient difficiles, et cela ne cessait d'empirer. L'étau se resserrait, plus aucun d'eux ne pouvait faire quoi que ce soit sans que cela ne semble suspect. Même pour Angleterre, ça en devenait difficilement supportable.
Mais malgré tout, l'air ici aussi était pesant. Les discussions étaient fades et sans grand intérêts, tout le monde était préoccupés. Par quoi, me direz-vous ? Par cette place vide au bout de la table, par ces cadeaux amenés qui ne seront probablement jamais ouverts, par cette voix qui manquait, par cette présence habituelle et réconfortante qui n'était pas parmi eux ce soir.
Comme tous s'y étaient attendus, Écosse n'était pas venu. Leur aîné, le seul qui avait immédiatement hurlé sa « trahison » envers l'empire dès le premier discours d'Evander… Leur aîné qu'aucun membre de la fratrie n'avait revu depuis. Oh, il y avaient des rumeurs, et elles étaient nombreuses, parfois, le grand capitaine Wallace était à tel endroit, comptait en attaquer un autre… Tout ça, c'était faux, bien évidemment.
Ses frères et sœurs étaient les mieux placés pour savoir à quel point Kenneth était imprévisible. On pouvait spéculer tant que l'on voulait, il ferait la seule chose à laquelle personne n'aurait pensé. Il était ainsi, il l'avait toujours été.
Cela ne les avait pas empêché d'espérer que -peut-être !- les fêtes seraient un bon moment dans l'année pour une trêve… Que même si eux n'étaient pas de fervents opposants à l'empire, que politiquement, ils étaient ses ennemis… Que peut-être, comme tout les ans, il se joindrait à eux…
Qu'ils avaient été naïfs.

« Une guerre est une guerre, jamais cela ne s'arrête... »

Il y eut un long soupir, presque collectif. Angleterre jouait avec la nourriture dans son assiette, Pays de Galles semblait plongé dans ses pensées, et Irlande du Nord ne cessait de fixer la porte, comme si Kenneth allait apparaître d'un instant à l'autre. Comme si cela était poss-

Toc, toc, toc.

Trois petits coups frappés sur la porte. Comme si celui qui avait frappé avait peur d'être entendu, remarqué. Mais l'irlandaise, à peine les trois coups entendu, s'était levée en vitesse, et s'était presque jetée sur la porte pour l'ouvrir. A peine sa phrase commencée, tous reconnurent l'accent caractéristique des Highlands, et comprirent que finalement, cette année, l'aîné ne leur fausserait pas compagnie.

« Aye ! D'solé, j'suis un peu en r'tard, j'ai eu quelques p'tits soucis 'vec d'mecs d'l'empire, mais c'régler now. J'peux entrer, ou vous allez r'fuser d'passer l'fêtes 'vec votre frère ? »

20 décembre

☆ Malgré sa mauvaise réputation (qui raconte qu'il est feignant, pfff), Evander est quelqu'un d'acharné dans son travail. Il est déjà arrivé qu'il fasse des nuits blanches et qu'il saute des repas, ne serait-ce que pour termine un dossier.

☆ Kenneth a été, et est toujours, un excellent magicien. Il a reçu l'éducation d'un druide, et même malgré l'arrivée du christianisme en Ecosse, il n'a jamais cessé de croire en les anciens Dieux Celtes.
Cela dit, il a perdu l'habitude de l'utiliser, et ne s'en sert aujourd'hui qu'en de rares occasions.

21 décembre

☆ Evander est affreusement maniaque. Il ne supporte pas la poussière, ni la saleté, ni le bordel. Toutes ses affaires sont rangées d'une manière logique, et tout est toujours à la même place. Si ce n'est pas le cas, ça ne va pas.

☆ Ecosse a toujours été passionné par la musique, quelle qu'elle soit. Il est lui même musicien, et joue de bien des instruments, tous liée à la culture celtique. Il possède d'ailleurs la mythique harpe de Teirtu, que sa mère lui a donné. Cet instrument possède la faculté de jouer seul, lorsque son propriétaire en a envie. Elle se trouve aujourd'hui dans sa cabine, sur l'Andraste.

22 décembre

- Installez vous sur la banquette.

- Mais, Rodrigo...

- Installez vous, j'ai dit.

Doutant de l'utilité d'une telle manœuvre, l'espagnol se plia à contrecœur à l'injonction de l'autrichien. Il prit place sur la banquette et s'allongea comme demandé, tournant son visage sur lequel était peint comme de manière indellébile un sourire vers Roderich installé dans un fauteuil confortable, un carnet et un stylo en main, les lunettes un peu descendu sur le nez, l'air sérieux et solennel, vêtu aussi professionnellement qu'il en avait l'habitude.

- Je vous écoute. Parlez moi de ce qu'il s'est produit ces derniers jours.

Antonio semblait un peu perplexe mais il se laissa prendre au jeu.

- Ces derniers temps pour me faire un peu d'argent j'ai décidé de vendre des huîtres. Mais pas n'importe quelles huîtres hein des belles huîtres.

Roderich prenait des notes sur son carnet en ponctuant ce qu'il disait d'un signe de tête, montrant qu'il écoutait.

- Au début c'était plus pour l'argent. C'était vraiment pénible, je me levais tôt, les clients n'étaient pas toujours agréables, mais petit à petit j'ai fini par prendre du plaisir à aller au travail, à rencontrer tout ces gens et en plus de l'argent j'ai trouvé un véritable attrait à ce métier. Puis j'ai fini par monter mon propre commerce d'huîtres, et il marche très bien.

- Es ce la tout ?

- Oui mais...

- Avez vous fait des rêves dernièrement ?

- J'ai rêvé que j'étais au bord de l'eau et qu'une sirène était apparue, puis je l'avais suivie dans la mer, mais j'arrivais à respirer sous l'eau, et elle était vraiment jolie, puis elle était amoureuse de moi...

- Pouvez vous me parler d'autres souvenirs récents que vous n'auriez point évoqués ?

- Hmm... J'ai fait un tour a Barcelona pour voir la Sagrada Familia, puis j'ai acheté des churros, c'était dommage d'ailleurs qu'ils n'en vendent qu'en paquets d'huître... Non attend en paquet d'huit haha.

Roderich haussa un sourcil. Il arrêta de prendre des notes, posa son carnet et croisa les mains. Antonio s'arrêta de parler.

- Je pense avoir mis le doigt sur notre affaire.

- Juste attends Rodrigo...

- Votre inconscient refoule vos pulsions mais vous n'osez point vous en libérer, oui, si l'on interprête vos rêves, vos lapsus et ce qui s'est passé dernièrement nous pouvons en déduire que vous avez une forte attirance pour les huîtres.

Antonio rit.

- Tu plaisantes Rodri-

Il s'arrêta se demandant ce qui était le moins plausible, que Autriche fasse une blague ou qu'il raconte la vérité. L'autrichien avait quand à lui prit son portable pour commander des huîtres au plus vite. Espagne souriait toujours mais un peu moins franchement.

- Ecoutez, voyez la réalité en face. Nous allons faire porter des huîtres et je vous laisserais seul avec elles. Libre a vous de faire ce que vous désirez mais je vous conseille d'assouvir vos désirs.

Les huîtres arrivèrent et Roderich sortit un moment de la salle de consultation. Antonio sourit aux huîtres. Il cherchait en quoi cela pourrait l'aider. Il en prit une et approcha ses levres de la coquille.

- Hola guapa. Mi corazon es tuyo, no se puede detenir la pasion que tengo para ti.

Pas de réponse. Il embrassa la coquille. Toujours rien. Il regarda le coquillage, comme un expert.

- Rodrigo esta loco.

Il l'ouvrit et la mangea. Antonio trouvait après leur discussion que ca pouvait aussi être une forme d'amour, une communion interne, le fait de ne partager qu'un seul corps et il trouvait que c'était une expérience interessante. Il mangea aussi les autres, ce serait dommage de gâcher.

- Rodrigo, j'ai fini !

L'autrichien revint, considéra la scène et s'installa de nouveau.

- Cela devrait avoir été utile pour reguler ce sentiment qui vous a fait venir ici...

- Mais Rodrigo je n'étais pas venu pour une consultation !

- Ah ?

Antonio rit devant l'air légèrement perplexe de son ami.

- Je suis venu te souhaiter un Joyeux Noël !

23 décembre

☆ Sur l'Andraste, on peut trouver un énorme chat noir. C'est un chat de Kellas, extrêmement rare, qui n'est autre que le chat d'Ecosse (eh non, Kenny n'a pas que Nessie dans sa vie). Ce félin a la particularité d'être plus grand que la moyenne, et est très agressif. Il ne semble d'ailleurs être affectueux qu'envers son maître, et est surnommé "Le Monstre de l'Andraste", dû au fait qu'il soit assez laid, et très dangereux.
Malheureusement, Kenneth l'adore, et ne semble pas prêt à s'en séparer...

24 décembre

C'était il y a longtemps, à l'époque où Canada était encore plus considéré comme une "jeune nation" et où encore moins de personnes ne remarquaient sa présence (si si c'est possible !), ce dernier, décidé à faire changer les choses, avait voulu braver sa timidité et eut l'idée, lui qui adorait noël, d'inviter toutes les nations à venir au Canada, le soir de noël, et de célébrer cette fête magnifique tous ensemble (ce qui était secrètement l'occasion de se faire de nouveaux amis).
C'était donc fébrile que la jeune nation avait préparé tout ce qu'il fallait (nourriture et boissons à volonté), jusqu'au moindre détail, tenant à ce que tout soit parfait.

Le soir venu, il commença à attendre, chaque seconde paraissant des heures. Le temps passait tout d’abord les minutes, puis les heures, mais personne ne venait. Matthew avait relu une bonne centaine de fois le carton d'invitation qu'il avait envoyé à chaque nation pour être certain que personne n'oublie, et pourtant personne ne vint. Ce fut tard dans la nuit que Francis vint le voir, il avait quelque peu bu, et lui dit que son frère avait eu une bonne idée. Intrigué, Matthew lui demanda de quoi il parlait.
" Bah il a envoyé à tout le monde une invitation pour aller à la fête qu'il organisait pour noël. Bon, comme à son habitude il avait complètement oublié, mais il y avait une superbe ambiance ! "
Le visage de Matthew se décomposa quand il vit que le papier de Francis tenait à la main n'était autre que son propre carton d'invitation.

Tout le monde l'avait encore confondu avec son crétin de frère !

25 décembre