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Sujet: Visite surprise [Ft.Evander A. Huxley] 4/5/2014, 20:16
Visite surprise
Ft. Evander A. Huxley
"Le style est le vêtement de la pensée." - Sénèque
« 84 centimètres de tour de taille... », dit Francis, le mètre à la main, devant une jeune fille d'environ 18 ans. Il prit le crayon à papier poser sur son oreille droite et gribouilla quelque chose d'indistinct sur un bloc note. Il se leva et remit son crayon derrière son oreille. Il reprit des mesures. « 93 centimètres de taille de poitrine... », reprit-il tout en faisant un léger sourire. L'envie insoutenable de toucher ce qui se tenait devant lui tiraillait Francis mais bien sûr, le blond devait rester élégant et courtois, surtout quand la mère de la très belle demoiselle se trouvait juste derrière. « Bon, je crois que j'ai toutes les mesures dont j'ai besoin pour commencer votre robe. Robe en soie c'est cela ? - Oui tout à fait... - Il faut que je commande le tissu en Chine, ça risque de prendre un peu de temps...Il faut aussi que je couds cette robe. Revenez dans...Hm...Un mois ? - D'accord Monsieur Bonnefoy... » La nation française annonça alors le prix de sa très prochaine création qui était pour le moins très onéreux. Cela ne gêna pas la mère puisqu'elle sortit de sa sacoche un très belle somme d'argent qu'elle tendit à France. Ce dernier esquissa un sourire et la remercia, tout en lui disant qu'il fera une robe aussi belle que sa fille. Cette remarque fit d'ailleurs rougir la jeune fille qui baissa les yeux.
La discussion se termina. Ainsi, la mère et la fille partirent de la boutique. Le calme revint alors et le français put souffler un moment tout en rangeant l'argent dans sa caisse enregistreuse. Il avait beaucoup de travail en ce moment, il n'avait pas le temps de passer voir des amis ou prendre du bon temps. Il devait vraiment remplir ses commandes et répondre au plus vite aux attentes des clients.
Il entendit alors la porte claquer : quelqu'un venait d'entrer. Il releva la tête par réflexe et qu'elle ne fut pas sa surprise en voyant l'Empereur en personne, accompagné de quelques gardes. Francis ferma son petit carnet de note et se leva, marchant vers la porte, le sourire aux lèvres.
« Monsieur l'Empereur, quel plaisir de vous voir ! Quel bon vent vous amène à Paris et surtout dans ma boutique ? Une envie de vêtements peut-être ? »
Il le laissa entrer et ferma la porte derrière lui. Il revint devant lui et lui montra quelques créations.
« J'ai de très belles vestes ! A moins qu'un manteau vous irait mieux ? J'ai aussi des slips made in France. »
Il releva une nouvelle fois la tête et croisa son regard.
« A moins que votre venue soit sujette à toute autre chose ? »
Dernière édition par France le 1/8/2014, 00:39, édité 1 fois
Evander A. Huxley Empereur du Monde
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Sujet: Re: Visite surprise [Ft.Evander A. Huxley] 12/5/2014, 13:36
Visite Surprise.
Evander chantonnait joyeusement tout en se baladant dans les rues de Paris. Il avait appris à connaître la ville depuis bien longtemps, et la trouvait magnifique -même si pour lui, elle ne valait pas Londres. Il ne savait pas trop ce qu'il faisait là, une envie subite de s'éloigner de la capitale de l'empire, afin de pouvoir enfin se détendre, loin du stress de son travail, qui avait redoublé depuis son discours. La traque n'était pas simple, certaines nations s'étaient rapidement rendues, mais pour certaines, c'était plus compliqué... A cette pensée, l'empereur grimaça en se massant la joue, geste qui alarma aussitôt ses gardes du corps, qui furent qui avaient tendance à trop materner l'empereur... Aussi furent-ils repoussés dans un grognement caractéristique de l'agacement du souverain. Pour en revenir à ce dernier, il s'était attendu à tout, sauf à un coup. Peut être aurait-il dû, il était de notoriété publique que la nation écossaise avait le sang chaud, et s'enflammait à la moindre critique... Et qu'il réglait la plupart de ses soucis à l'aide de ses poings. Le retrouver était donc devenu l'une des priorités d'Evander, même si depuis le discours, l'écossais avait su se faire discret, rendant sa tache ardue. Il en allait évidemment de même pour les autres fugitifs. « Qu'ils ne s'inquiètent pas, j'ai toujours aimé jouer à chat. »
Soudain, Evander s'arrêta de marcher sans prévenir, laissant le garde devant continuer de marcher seul, tandis que celui se trouvant derrière lui rentrer dedans. L'empereur leva les yeux au ciel, ce n'était pas en étant accompagné d'hommes aussi empotés qu'il était en sécurité. Heureusement qu'il savait se défendre seul. Mais là n'était la question, et le rouquin reporta son attention sur une boutique. Une boutique sobre, pas vraiment à la mode, mais qui ne tarderait plus à l'être. Evander venait de réaliser qu'il s'était d'instinct dirigé vers l'endroit de Paris où il avait le plus de chances d'apprendre ce qu'il voulait : Le magasin de mode de la nation française, qui lui était resté fidèle... Il aurait très certainement des informations sur les fuyards... Sinon, une de ses robes ne pourra que plaire à Leah, il ne serait donc pas venu pour rien. Le souverain se dirigea d'un pas nonchalant vers le bâtiment et entra, faisant tinter une petite clochette. Il salua la nation, tout de même légèrement surpris de son accueil. Il devait avouer s'être attendu à quelque chose plus froid.
-Bien le bonjour France, dit-il, le sourire aux lèvres. Oui, je viens bien pour des vêtements, mais ils ne seront pas pour moi, je tiens à les offrir à ma sœur.Mais je veux bien un slip made in France ou deux aussi.
Il parcouru la salle du regard, sans vraiment trouver quelque chose de vraiment plaisant.
-Quelque chose de distingué bien évidemment, il faut que cela aille avec son rôle de princesse.
L'air malicieux, il ne tarda pas à ajouter, en entendant la dernière remarque de la nation, jouant de manière théâtrale un air faussement blessé :
-Voyons, France, pour qui me prends-tu ? Pour quelle autre chose pourrais-je bien venir te rendre visite dans ta boutique ?
Il recommença à sourire, et finit par se tourner vers ses gardes.
Allez-vous en, je suis en sécurité ici, vous ne faites que prendre de la place inutilement., commença-t-il, avant de sortir une petite bourse d'une des poches intérieure de son manteau et de la leur donner.Prenez ça, et trouvez une occupation, ce n'est pas comme si ça manquait ici. Je vous ferai savoir quand j'en aurais fini ici.
Il les fit alors sortir malgré leurs protestations, puis se tourna de nouveau vers France.
-Alors, cette robe~
Ft.
France ♥
Our Story.
Evander décide de rendre visite à France, prétextant vouloir acheter une robe pour Leah. Mais en vérité, ce n'est pas un cadeau pour sa sœur qu'il est venu chercher...
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Sujet: Re: Visite surprise [Ft.Evander A. Huxley] 22/5/2014, 18:11
Visite surprise
Ft. Evander A. Huxley
"La plupart des gens désirent bien plus avoir des vêtements à la mode, ou du moins propres et sans raccommodages, que d'avoir la conscience nette." - Henry David Thoreau
L'Empereur voulait donc une robe pour la princesse ? Ah la princesse, celle dénommé Leah, Francis l'avait déjà croisé, une seule et unique fois à côté de son frère lors d'un discours de celui-ci, au tout début de sa prise du pouvoir. Elle se tenait à ses côtés, la tête et le corps bien droits et regardait l'assemblée de ses doux yeux bleus aussi innocents que bienveillants, pas un regard plus haut que l'autre. Aux cheveux d'or, elle ressemblait peu à son frère aussi bien en apparence que l'aura qu'elle dégageait. Elle semblait plus douce, plus courtoise...Pourtant, son regard était calme et posée, mature. Une maturité si contrastant avec son jeune âge. La nation française l'avait toute suite bien aimé, en un seul regard. Après tout, France aimait tout ce qui était beau et cette jeune fille délicate incarnait parfaitement ce que Francis qualifiait de "beau". Étrangement, pour rien au monde il n'aurait voulu l'avoir dans son lit...Non, même si elle était jeune et belle...Il aurait juste voulu l'admirer encore un peu...Comme une oeuvre d'art dans un musée que l'on ne peut toucher qu'avec ses yeux. Francis aurait voulu parler avec elle, discuter art et culture sans doute, quelque chose d'intellectuel, car Francis l'avait bien vu, la princesse ne semblait pas être une imbécile finie, surtout si elle était la soeur de l'Empereur. Oui, que ce soit le frère ou la soeur, tous les deux restaient quand même de la même famille, une famille qui pensait, qui réfléchissait, qui savait prendre des décisions pour arriver à ses fins. Et surtout, une famille qui avait souffert. C'était la souffrance et l'expérience de vie qui avait forgé cette maturité que possédait ses deux jeunes gens : Evander Abaddon et Leah Alethea Huxley.
France sortit de ses pensées et regarda de nouveau son interlocuteur. « Quelque chose de distingué bien évidemment, il faut que cela aille avec son rôle de princesse, rajouta l'Empereur à sa phrase précédente. - Oui, une robe ! Pour votre soeur ? Aucun problème, elle sera à la hauteur de vos espérances, de sa grâce et de sa beauté. », répondit le blond en souriant. Si cette robe était une commande de la famille impériale, il en fera un véritable bijou et chérira son travail encore plus qu'à l'accoutumer.
Ce n'est qu'après ça qu'Evander répondit à sa véritablement question. « Voyons, France, pour qui me prends-tu ? Pour quelle autre chose pourrais-je bien venir te rendre visite dans ta boutique ? » Ohhhhh, peut-être pour le questionner sur les autres nations et ce qu'il en pensait ? Peut-être parler de ce très cher Ecosse qui était parti du jour au lendemain en lui donnant très peu de nouvelles, c'est qu'il l'inquiétait ce con de roux. « Oh, je me suis dis que l'Empereur en personne ne pourrait jamais venir dans ma modeste boutique juste pour une simple robe, c'est tout. » De toute façon, il ne savait pas grand chose des nations qui étaient contre l'Empire, peut-être deux, trois choses. Il savait, par exemple, qu'Ecosse était parti en Egypte, mais il ne savait pas ce qu'il fabriquait là-bas et ce qu'il devenait. Il savait aussi que Turquie n'agréait pas à la nouvelle politique d'Evander. C'était à peu près tout ce qu'il savait. Sa demi-soeur, Anri, ne semblait pas être d'accord non plus et préférait éviter d'en parler. En vérité, les autres l'évitait depuis le discours de l'Empereur, depuis qu'il l'avait aidé à se relever, marquant sa fidélité envers ce dernier. Les autres ne pouvaient pas comprendre pourquoi il avait choisi ce camp, lui qui était considéré comme le pays révolutionnaire (avec l'américain mais bon...). Bien sûr qu'il l'avait fait par peur et pour ne pas être le premier à mourir...Mais il l'avait fait pour plein d'autres raisons, des raisons qui s'étaient bousculées dans son esprit en un quart de seconde.
« Alors cette robe ? » Voilà qu'il s'était une nouvelle fois égarée dans ses pensées qu'il en avait oublié la robe pour la princesse. Quel tissu pourrait convenir à une personne de son rang ? Quelque chose de luxueux bien sûr, mais également confortable et agréable à porter. Quelque chose qui irait avec son teint porcelaine et ses yeux outremers. Il réfléchit un instant. Il n'avait pas quelque chose d'aussi "beau" dans sa boutique. Il devait la coudre sur-mesure, donc. Tiens d'ailleurs, il remarqua seulement maintenant que les gardes avaient déguerpis... « Désolé, monsieur, je réfléchissais juste aux tissus et au patron que j'allais donner à cette robe et j'ai déjà ma petite idée en tête. Néanmoins, il me faudrait les mesures de votre soeur si vous les avez et bien entendu, vous vous doutez bien que cette manoeuvre risque de coûter un petit peu plus que prévu...Surtout si vous prenez des slips made in France en plus. » Il s'arrêta un instant, comment lui dire que depuis que toutes les nations étaient réunies sous une même bannière, elles devaient se débrouiller sans aide financière (du moins, pas aussi importante qu'avant) pour vivre ? Comme de simples humains... « Néanmoins, nous pouvons négocier...Haha... » Bon, c'était surtout qu'il ne voulait pas avoir l'Empereur à dos, mais c'était normal pour tout le monde de payer surtout pour une robe comme celle-ci, ok ? C'était un véritable enfer de trouver de la soie et du satin luxueux, des engrenages en or et des pierres précieuses.
Francis sortit de nouveau son petit carnet et son crayon coincé derrière son oreille et écrivit ses idées ainsi qu'une forme générale de sa très prochaine création. Il regarda une nouvelle fois l'Empereur. « J'attends les mesures, votre Altesse impériale... »
Il ne savait pas pourquoi...Mais il s'attendait réellement qu'Evander passe à un tout autre sujet plus tabou...
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Sujet: Re: Visite surprise [Ft.Evander A. Huxley] 7/9/2014, 16:20
Visite Surprise.
Evander ne put s'empêcher de sourire une nouvelle fois en regardant le nation en face de lui, avant de de sortir de la poche intérieur de son manteau un papier soigneusement plié.
-Tout est ici. Et ne t'en fait pas pour le prix, ce n'est pas comme si j'en manquais. Fais simplement attention à ne pas dépasser une certaine limite, je ne suis pas un pigeon après tout.
L'empereur ricana puis fit tout de même le tour de la petite boutique, ses yeux se posant sur chaque vêtement. Il commentait parfois, plus pour lui-même que pour France, mais ce dernier n'aurait pas pu le deviner. Après tout, il ne faisait que des compliments.
-C'en serait presque dommage que vous soyez condamnés à mort, lança-t-il ses yeux se tournant vers Francis.
Là, il n'était pas difficile de comprendre qu'il attendait une réponse. C'était comme un test... Evander, malicieux comme à son habitude, n'avait pas pu s'en empêcher. C'était beaucoup trop drôle. Il se mordit la lèvre pour essayer de contenir un sourire éclatant, mais elles s'étiraient quand même. Il avait l'air d'un enfant là. Un enfant dans le corps d'un jeune adulte. Mais après tout, n'avait-il pas grandit trop tôt ? Cela expliquerait presque pourquoi on avait parfois l'impression qu'il ne faisait pas la différence entre le bien et le mal.
Mais c'était faux, bien entendu. C'était totalement faux. Evander avait toujours exactement su ce qu'il voulait. Il ne faisait rien sans raison, et tout était mûrement réfléchit.
Un génie oui.
Un génie du mal aussi.
Mais son objectif n'était pas essentiellement mauvais. Il cachait simplement la vérité. Ou il ne disait pas tout du moins. Mais il était impossible de lui tirer les vers du nez.
Il était empereur. Il régnait sur le monde entier, et chacun de ses désirs se devaient d'être des ordres. C'était terrible et terrifiant, autant de pouvoir dans les mains d'un enfant. Un enfant ? Que dis-je ! Un génie ! Un homme capable de tout ! Personne ne pouvait lui faire face. Personne. Evander le savait, et c'était pour cela qui se moquait impunément de ses victimes. C'était pour cela qu'à ce moment même, il n'avait finalement même pas attendu la réponse de son interlocuteur pour changer de sujet. Il se fichait finalement de ce qu'il pouvait bien dire ou penser. Il n'avait pas le choix après tout.
-Francis ! Si tu as une idée pour la robe, n'hésite pas à me faire part de tes croquis, je te dirais ce que j'en pense. Et puis.., il attrapa une veste qu'il venait de remarquer. J'aime bien ce modèle, mais il ne m'irait pas. Tu penses pouvoir me la modifier ?
Il la reposa et s'engouffra sans rien demander dans l'arrière boutique. Il n'attendit pas l'autre pour s'asseoir sur une chaise, et sur la table qui se trouvait juste à coté. Il était alors là, les jambes croisées, le couse sur la table, son menton posé sur son poing fermé. Il ne regardait plus France avec cet air enfantin. Le spectacle était terminé, et le sérieux avait repris sa place. Il reprit enfin, en regardant la nation en face de lui droit dans les yeux, imperturbable.
-Et puis, quand tu prendras les mesures, nous pourront aborder un sujet plus sérieux, n'est-ce pas ?
Ft.
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Evander décide de rendre visite à France, prétextant vouloir acheter une robe pour Leah. Mais en vérité, ce n'est pas un cadeau pour sa sœur qu'il est venu chercher...
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