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 ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn

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MessageSujet: ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn    ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn  Icon_minitime22/7/2014, 00:34



ϟ IDENTITE

ϟ NOM :: Ó Riain
ϟ PRÉNOM :: Aeddan [enfant de feu]
ϟ AGE :: 27 ans.
ϟ SEXE :: ♂ , malgré ses jolies boucles.
ϟ OCCUPATION :: Neutroflexible, et tenancier d'un magasin de liqueurs, d'alcools divers, plus ou moins forts louches et légaux.
ϟ RELATIONS ::  Principalement ses cadets, Ecosse, Angleterre et Irlande², ainsi que le petit Sealand. Il fut aussi un temps où il entretenait des relations « amicales, cordiales, et va-y que je viens en dragon te cramer la gueule si tu viens encore une fois sur mes terres » avec les vikings.
ϟ TITRE PERSONNALISE :: Chasseur de dragons ♥


ϟ PRÉNOM/PSEUDO :: Alessa
ϟ AGE :: 18 ans
ϟ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? :: Par la Reine de Scandinavie, princesse Danamour.
ϟ POURQUOI L'AVEZ VOUS CHOISI? :: La princesse m'en a fait une très bonne publicité ♥


ϟ PHYSIQUE / MENTAL


Le voyageur contemplant une mer de nuage.

Avez-vous déjà vu ce tableau ? Un homme est debout, ses cheveux dansent autour de sa tête, agité par le vent de la montagne. Devant lui, les montagnes sont perdues dans des volutes de brume. Au loin se trouve une forêt. Ou peut-être est-ce des plaines ? Le brouillard rends toutes choses indistinctes. Mais l'horizon nuageuse semblent sur le point de s'éclaircir, et prêt à s'ouvrir sur un ciel d'un bleu froid.
Cet homme pourrait être votre serviteur, et ce paysage celui de ses terres.

Pays de Galles est l'Homme d'un petit pays, proche de la montagne, et jamais loin de la mer. Bien qu'une grande partie en soit montagneuse, le sud de son petit univers est plus doux, composée de plaines d'herbes d'un vert profond, et de plusieurs kilomètres de plages immaculées. Mais pour voir tout cela, il faut attendre que la brume se lève.

En tant qu'humain, Pays de Galles porte le nom d'Aeddan, enfant de feu dans sa langue. Pourtant, à première vue, il n'a rien de bien dangereux et flamboyant. Il transmet au contraire une aura insaisissable, à l'image même de rouleaux de brumes au petit matin. La délicatesse de ses traits, et le raffinement de ses manières lui confère une certaine androgénie qu'il ne cherche pas à combattre.
Bien que les rondeurs de l'enfance ont depuis longtemps disparus, cédant leurs places à visage légèrement pointu, aux pommettes bien dessinées, et à une mâchoire étroite, son visage n'en devient pas pour autant agressif.
Peut-être est-ce dû à ses lourdes boucles acajous, qui tombent sur ses joues, et devant ses yeux lorsqu'il n'y prête pas attention ?
Enfin. Pour être exacte : qui tombaient sur ses joues et devant ses yeux. Depuis quelques temps, le gallois plutôt attaché, ou court lorsqu'il a le temps de les couper, et si quelques mèches viennent encore caresser ses fossettes, elles se dressent plus facilement autour de sa tête.
Ou peut-être est-ce la faute de sa bouche, finement dessinée, aux lèvres rosées et pulpeuses de femme ?
A ses taches de rousseurs, qui constellent sa peau blanche, et se rassemble un peu plus sur son nez droit ?
A ses yeux, sûrement, d'un vert vif qui rappelle l'herbe de ses terres, et illumine son visage. Bien que la plupart du temps, son regard est perdu dans les nuages ou dans la vide, et se fait donc plus lointain.

Mince et élancé, Aeddan n'en est pas moins faible. Sa façon d'être et d'évoluer dans des vêtements élégants camoufle sa force. A vrai dire, elle tue même l'idée que sous ses chemises puissent se cacher autre chose qu'un torse gracile. Or, on ne repousse pas des vikings et on ne combat pas des dragons comme cela. Plus, la pratique de rugby, lui ont permis de développer sa musculature. Et si ses mains paraissent fines, elles n'en restent pas moins puissantes, et abîmées par quelques callosités et fines cicatrices. Celles-ci parcourt son corps de çà et là, dommages du temps, des batailles et des guerres qu'il a traversées.
S'il n'est pas non plus pudique, Aeddan portera presque toujours des gants afin de camoufler ses blessures. Ce n'est pas vraiment par honte, plus par coquetterie, et complexe, malgré leurs discrétions ... Comprenez-vous, on ne peut décidément pas traîner à Buckingham en tant que prince de Galles avec de pareilles mains !

Oui, Pays de Galles est un parfait petit prince. C'est l'influence de la royauté depuis le XVéme, voilà tout. Et cela se traduit, le plus visiblement, par son goût pour les vêtements de qualité. Il sera dur de surprendre le gallois autrement qu'élégant.



L'homme contemplant une mer de brume.

Vous souvenez vous de vos cours de seconde sur le romantisme ? Car c'est ce qu'est Pays de Galles : l'archétype de l'héros romantique.
Oh, pas dans le sens mièvre du terme, mais tout ce qu'il y a de plus littéraire.
Mélancolique, rêveur et idéaliste. Cela suffirait presque, mais développons tous de même.

S'il n'avait pas eu son aura de nation pour le protéger étant gamin, Pays de Galles aurait sûrement été la cible de jet de pierre des autres enfants.
Parfois, et même aujourd'hui encore, on pourrait le penser un peu simple. Ce n'est pas le cas, mais à le voir vagabonder dans les champs, le regard perdu dans le vide, un sourire incompréhensible aux lèvres, et parfois sous la pluie, comprenez-donc...
C'est là le trait de caractère principal de Pays de Galles : éternel rêveur attaché à son folklore, il fuit souvent le monde réel pour repartir dans ses souvenirs, ou se créer une réalité plus à son goût. Son attention est attirée par une poussière dans un rayon de soleil dorée, ou par la forme plaisante d'un nuage. Il ne lui en faut que très peu pour qu'il parte dans son petit monde. Mais attention, cela ne fait pas pour autant de lui un maladroit, ou un incapable. Pays de Galles est très doué pour faire plusieurs choses en même temps, mécaniquement, ce qui est décidément très utile. Surtout par les temps qui courent, où les rêveries sont une échappatoire justifié.
Il peut aussi se laisser aller à la mélancolie. Aillant une grande conscience de son histoire, il prend soin des vestiges du passé.
Lorsqu'il parle, c'est d'une voix rêveuse, flottante, et ses paroles n'ont pas toujours de sens pour les autres. De plus, il ne fait pas toujours attention à la langue qu'il utilise, et peut même passer de l'anglais au gallois en court de phrase.

Mais lorsqu'il revient presque entièrement à lui, du moins, assez pour participer à une conversation ... C'est avec un sourire doux, et des remarques tout aussi douces. Du moins, en apparence. Aeddan maîtrise l'art de la subtilité et des sous-entendus. Une nouvelle fois, grâce au temps passé à Buckingam en tant que prince de Galles. A bien y réfléchir, ses répliques peuvent parfois révéler des piques moqueuses et bien senties. Mais peut-être est-ce vous qui vous faites des idées ? Regardez-le. Il observe gentiment des fleurs, aussi inoffensif qu'une ingénue. Comment avez-vous pu penser cela, hm ?

C'est vrai, qu'il a l'air inoffensif. Mais ne lui dites jamais qu'il est faible. Son niveau de tolérance à ce genre de remarque est bien en dessous de zéro.
Il est peut-être le grand-frère rêveur et curieux des îles britanniques, il n'en reste pas moins une nation celtique. Enfin, si vous voulez vous prendre un livre sur l'Histoire du Pays de Galles, en plein dans la figure...
Aeddan peut-être une nation forte. Il ne l'a pas prouvé comme Angleterre, avec ses colonies, et est certes plus effacé qu'Écosse, mais il préfère garder ses forces à défendre son territoire et sa tranquillité. N'oubliez pas que les Saxons ont toujours échoués à le conquérir, et que s'il a plié après de longues années de batailles contre les normands, ce ne fut que pour mieux leur botter les fesses.

Sa fierté de nation l'empêchera de l'avouer, mais au fond de lui, il se sent proche d'Angleterre, et il se complet, quelque part à faire partie du Royaume-Uni. Même si être considéré comme une région est dégradante ... Bon. Tant que son petit-frère ne vient pas l'ennuyer, tout va bien.

Comme ses frères, Pays de Galles a un faible pour la musique. Son instrument favori est la harpe, mais il joue aussi du crwth, et du pibgorn. Mais ce qu'il préfère est sans nul doute le chant.
La chanson a une place très importante dans son coeur, et celui de son histoire.
Avez-donc déjà entendu parler des eisteddfodau ? Ce sont des compétitions culturelles au cours desquelles les concurrents s'affrontent dans des catégories telles que le chant, la danse, la récitation, et le théâtre. C'est dire ! Et sur le terrain de rugby, remarquez que les supporters remportent haut la main la bataille des chants d'encouragement (même s'il ne gagne pas toujours sur la pelouse.) Belle voix ou non, tout le monde se doit de pousser la chansonnette. Heureusement, Aeddan possède une jolie voix, à la fois grave et douce, qu'il n'utilise pas toujours pour communiquer, mais très souvent pour chantonner.

Et avec cela, il peut parfois se montrer têtu et hargneux.
Cette fois, je vais vous conter d'une anecdote, à propos du Welsh Not, un morceau de bois que l'on suspendait au cou des enfants qui parlaient gallois au XIXème siècle. Il était attribué à n'importe quel garçon surpris à parler gallois, lequel devait ensuite le passer à un autre garçon qu'il aurait attrapé à parler gallois. A la fin de la journée, celui qui le portait recevait des coups de fouet. Il était utilisé à une époque où l'anglais était considéré par un certain nombre de personnes, comme la seule et unique langue propice à une bonne éducation.
Pays de Galles laissait couler ce genre de choses en journée. Et en fin d'après-midi, se mettait à chanter en gallois. Vraiment, Arthur est bien gentil avec sa jolie langue, mais il ne faut pas non plus... Son dos est encore sensible, là où le fouet a mordu sa chair bien plus d'une fois.

Oui, ce particulier-là agit parfois très bizarrement.
Et il faut l'entendre parler des dragons !
Ah, ça, il suffit de le lancer sur le sujet, de prononcer seulement le mot devant lui, pour voir son regard s'enflammer. Et à ce moment-là... Au diable les bonnes manières, et son attitude de petit prince ! Sous-entendez que vous en avez aperçu dans des fourrées de ronce, ou dans un marécage, et il n'hésitera pas à déchirer et souiller ses beaux-habits pour aller voir. Et même s'il en revient bredouille, cela n'aura aucunement blessé sa détermination. Aeddan persiste à assurer que les dragons existent, mais que ses pauvres bêtes se cachent dans les montagnes.
Elles doivent sentir le danger en ces temps troublés. Tout comme lui. Malheureusement, même ses sujets favoris ne peuvent le maintenir bien longtemps de ses inquiétudes. Parfois, cela peut frôler la paranoïa. Cela explique sa position de « neutre-flexible » vis-à-vis de l'Empire. Il ne s'est pas encore décidé à de se soumettre, mais ne fait pas partie de la résistance pour autant. Le nombre des balades, qu'il affectionne tant, a tristement diminué, et le temps qu'il leur consacre aussi. La chaleur de sa boutique est apaisante, et le fait se sentir en sécurité. A dire vrai, Aeddan veut seulement vivre une existence paisible. La suite des événements l'obligera peut-être à revoir sa position, mais il préfère éviter d'y penser pour l'instant.



ϟ HISTOIRE


L'histoire du Pays de Galles commence exactement il y a 230 000 ans.
Il n'a gardé aucun souvenir certain de cette partie de sa vie -si elle lui a un jour appartenu.-
A l'époque, ses terres n'étaient qu'habituées que par quelques tribus, dont les archéologues trouvent encore aujourd'hui des traces. Il y aurait peut-être eu une période glaciaire, qui aurait désertifié la région ... Rien n'est sûr, et Pays de Galles ne peut lui-même clarifier ces suppositions.

Ses premiers souvenirs « officiels » lui viennent de ses premiers humains, bien longtemps après. « Officieusement », ce sont aussi ceux de ses parents, Celte et Britannia. On ne le nommait pas encore Pays de Galles. Il ne peut se souvenir du nom qu'utilisaient ses parents. Quelque chose de tendre et chantant, qui lui laisse toujours un drôle de sentiment de mélancolie.
A cette époque, tout était paisible. Il s'entendait relativement bien avec son frère aîné, Irlande. Un peu moins bien avec Écosse, son cadet, qui était de toute manière encore bien trop petit pour jouer -donc, indigne d'intérêt.- Il ne cherchait pas les ennuis. Maman était bien trop terrifiante lorsqu'elle s'énervait pour prendre le risque ... Et puis, ses frères étaient toujours si agités ! Les parfaits coupables, en somme. S'il y avait eu des bagarres, ce ne fut jamais qu'entre eux, et pas entre leurs peuples. Il appréciait cette quiétude, nécessaire au bien-être de ses dragons.
Les dragons ... Écosse avait voulu les voir un jour. Mais il était certain que son petit frère ne ferait que les effrayer, et avait refusé. Ce qui ne voulait vraiment pas dire qu'il mentait et qu'ils n'existaient pas ! Non, vraiment. Il ne voulait juste pas leur faire peur ... Ils étaient ses amis, et même, secrètement plus que son grand-frère, ses modèles. Grands, forts, indépendants, et personne ne venait jamais les embêter. En plus de ça, ils pouvaient voler. La classe !
Puisque son père s'occupait de lui, il n'avait pas d'autres choses à faire que de jouer avec les autres enfants et les créatures de la forêt, et en vagabondant entre les trois tribus celtes qui habitaient ses terres : les Ordovices au Nord, les Demètes et les Silures au Sud.

L'an 43 marqua la fin de cette période paisible, avec l'invasion romaine en Bretagne. « Pays de Galles » avait déjà entendu ses parents en parler. Tout un tas de mots compliqués, invasions, envahisseurs. Il n'y avait rien compris, Britannia l'avait surpris l'oreille collée à la porte, et il avait du vite aller se cacher. Cela remontait à déjà longtemps ... Maman ne venait plus le voir, et papa ne voulait rien dire à ce sujet, malgré toutes ces tentatives pour le faire parler. Elle lui manquait, malgré le désordre furieux, animée par la nervosité qu'elle était devenue, et qu'il avait subi à se dernières visites. Mais il n'était pas stupide au point de ne pas comprendre que c'était à cause de cet « Empire Romain » que maman ne venait plus, jamais, et que papa et les hommes des trois tribus étaient un jour parti. Il apprit en suite que les Romains, qui avaient d'abord envahi la maison de sa mère, essayait maintenant de s'attaquer à la sienne.
Ce fut la première fois qu'il ressentit ce sentiment brusque, violent. Alors qu'il n'avait jamais que fait des couronnes de fleurs, il eut lui aussi envie de se battre. Mais on ne laisse pas un petit garçon de six ans partir à la guerre, même si cet enfant n'en est pas un, et qu'il connait alors ses premiers instincts de nations.
Papa revint, blessé, fatigué, mais victorieux. Il lui raconta comment les Romains avaient fait de vains efforts pour les soumettre, sans jamais aller plus loin que le nord. Les Silures, qui étaient les plus nombreux et les plus puissants, avaient attaqué sous la conduite de leur roi Caractacus, et étaient parvenus à les repousser. Les envahisseurs n'avaient eu le temps que de construire quelques places-fortes, et des « amphithéâtres », que Celte lui promis de montrer. Ce jour-là, il riait et chantait comme avant, et sentait très fort l'alcool qui coulait à flot dans la taverne où ils avaient été. Et « Pays de Galles » espéra que maman allait revenir, pour crier sur papa en le traitant d'ivrogne, et que tout allait redevenir comme avant.






Mais Britannia ne revient pas, et il dut accepter qu'il n'y aurait plus jamais de « comme avant ». Ce ne fut pas l'absence de sa mère qui le lui fit réaliser, mais la manière dont Irlande, qui avait beaucoup grandit, refusait à présent de jouer. Pleurnicher auprès de Celte n'y changea rien. Il était lui-même devenu un petit homme, et alors qu'il attendait un câlin, se vit offrir un arc et des flèches, pour aller s'entraîner avec son grand-frère. Chasser était un jeu cruel. Il ne voulait pas prendre le risque de blesser des dragons par mégarde. Mais s'il n'était pas un chasseur exceptionnel, il montrait déjà de bonnes habilités au combat, et surtout une hargne qui le poussait à ne jamais se rendre (inconsciemment hérité des longues années de résistances aux Romains.)
A l'est de sa maison se trouvait celle de maman. Il avait passé de longues heures à les observer. C'est ainsi qu'il rencontra pour la première fois son nouveau petit-frère. Cette fois, Celte fut bien obligé de lui parler, et de lui expliquer que les terres de maman, n'étaient plus les terres de maman, mais un nouveau pays, l'Angleterre. Il n'entra pas plus dans les détails. Son imagination fit le reste. Et après une longue discussion avec ses frères, il fut décrété que c'était la faute du petit aux cheveux si différents des leurs si maman n'était plus là.
Oui, le peu d'innocence qui restait à «Pays de Galles» après tout cela étant consacré à ses amis dragons, il n'en restait plus pour son nouveau petit-frère. Et puis, papa lui avait appris à se battre, non ? Il fallait que ça serve.

Pendant qu'il alternait entre les câlinages de dragons, et les chasses à Angleterre, Celte s'organisa, forma une sorte de monarchie fédérative, concentrait aux mains d'un chef appelé pendragon, et revêtant momentanément les aspects d'un pouvoir dictatorial, et disparu.
Comme ça, tout simplement. Tout comme maman était un jour parti, et n'était pas revenu. « Pays de Galles » regretta quelque temps de s'être tant éloigné de son père, mais son peuple le rappela rapidement à l'ordre.
Incapable de s'entendre, ses habitants agitaient ses terres par multiples guerres sanglantes (entre les chefs des diverses populations, celles-ci, et leurs voisins.) S'ajouter à tout cela les tentatives d'invasions des Pictes, Scots, Merciens, Danois et Vikings, qu'il repoussa successivement. Dans cette longue période d'obscurité, « Pays de Galles » ne s'arrêtait pourtant pas de grandir. Mais à quel prix ? Sa tête ne cessait jamais de le faire souffrir, et il était déchiré entre les multiples avis de son peuple, sans jamais pouvoir se ranger aux côtés d'un seul et unique.
Les saxons lui causèrent énormément de soucis. Grâce à ses terres difficiles, et à la résistance farouche de son peuple, ils ne parvinrent à conquérir qu'une infime partie d'une de ses régions, délimitée par un mur de terre construit par l'un de leur roi, Offa de Mercie. Ce mur délimita la frontière entre Anglais et Gallois, le séparant politiquement du reste de la Grande-Bretagne.
Ce qui au fond de lui, l'arrangeait peut-être un peu, rien qu'un tout petit peu. Au moins, il n'avait plus à se soucier -pour l'instant- de son petit-frère, qui lui donna le nom de Wealhas, « l'étranger ». Son peuple lui offrit en retour le nom de Cymru, « le compagnon », beaucoup plus classe. Il était encore loin de se douter que les siècles suivant allaient porter raison à Wales ...

Au 9éme siècle, Pays de Galles fut enfin unifié par Rhori le Grand, lui offrant à nouveau l'espoir de jours meilleurs (et sans oser l'avouer à quiconque, de retourner rapidement à ses ballades dans les champs et à toutes les oisivetés qui n'allaient pas avec son nouveau statut ... ). Celui-ci mourut rapidement, et en 1039, Gruffudd ap Llewelyn monta sur le trône, devenant le premier dirigeant d'un pays Gallois uni, et indépendant. Pays de Galles eut le temps de développer certains arts, avant que les ennuis ne recommencent, et que le semblant de stabilité qui s'était instauré disparu. Bien heureusement, les poésies et œuvres qui étaient nées de cette période n'étaient pas vouées à disparaître. Il eut alors rapidement des nouvelles de son plus jeune frère, Angleterre, dont le roi Athelstan réduit le pays et l'obligea à payer un tribut annuel, ce qui l'entraîna dans une nouvelle période d'instabilité. Refuser de payer ne fut pas un choix très judicieux ... Ni même attaquer et incendier les villages anglais près de leurs frontières en représailles.
Ce fut également l'époque de l'arrivée des normands en Grande-Bretagne. A l'origine, ils n'avaient pas l'intention de l'envahir. Tous comme Pays de Galles n'était pas mu par l'envie dévorante de se faire attaquer, d'ailleurs ... Mais son roi Gruffydd ap Llywelyn était donc déjà en guerre contre l'Angleterre à l'époque, et les villages fumaient encore. Ce furent donc ses attaques qui les poussèrent à intervenir.

A partir de 1066, les terres du sud-ouest tombèrent, suivi par chacun des petits états dont les souverains gallois furent chassés par les seigneurs normands. Réfugié dans le nord, avec toute une solide lignée de princes, il résista encore un moment à la poussée des rois anglo-normands avant de se rendre à Guillaume le Conquérant.
Pour la première fois de son histoire, Pays de Galles, alors adolescent, fut vaincu et soumis. L'humiliation n'en était que plus grande qu'il l'était à « son parfait coupable », « son parfait bouc émissaire », « son adorable petit-frère » Angleterre. Vaincu et soumis, du moins ...
Les anglais, qui avaient alors réclamaient ses terres comme faisant dorénavant partie de leur royaume, furent gentiment repoussés. Il se relança rapidement dans une guerre continuelle aux lords Marchers, alors chargés de les maintenir moyennant concession de terres.
En 1267, sa résistance farouche apporta ses fruits. Llwellyn ap Gryggyth fut reconnu comme Prince de Galles par Henri III. Mais une nouvelle fois, si Pays de Galles espérait pouvoir enfin se reposer, il se trompait. L'indépendance vis-à-vis de d'Angleterre, qu'il était parvenu à maintenir pendant toutes ces années, avaient écorné la puissance des rois de ce dernier. La situation changea avec Edouard I, qui fit aussitôt déclarer félon Lewellyn par le Parlement. Lewellyn fut donc obligé d'accepter un traité, par lequel il perdait sa principauté, et s'engager à payer 50.000 livres sterling. Pourtant, il regretta très rapidement ce sacrifice : par son peuple mécontent et les chansons des bardes, Pays de Galles parvint à faire se révolter Lewellyn. L'armée d'Edouard venu calmer la rébellion sur l'île d'Anglesey fut repoussé par les Gallois. Ce que n'avait pas prévu Pays de Galles, c'est que son roi, aux portes de la victoire, serait tué par trahison, et que sa tête serait envoyée par les traitres au roi Edouard. Il n'aimait pas sortir de son territoire, mais s'obligea à venir jusqu'à la tour de Londres, et se força à regarder la tête qui y avait été placé, dérisoirement couronnée d'une guirlande de saule. Si Angleterre trouvait ça drôle, il allait voir.
Malgré toute sa haine, la condamnation du frère de Lewellyn, David, pour haute trahison, l'obligea à se soumettre. Du moins, en apparence. Ses bardes s'occupèrent d'entretenir l'esprit de la résistance aux travers de leurs chants. Il avait beau en être fier, leurs appels incessants à reconquérir son indépendance ne firent qu'ajouter à sa frustration de ne pouvoir rien faire ... Et cela ne fit qu'empirer lorsque Edouart entama des persécutions contre ces poètes, perpétués par la suite par ses successeurs.
Depuis la mort de Lewellyn, Pays de Galles n'était plus qu'une principauté, sans existence politique. Il vivait dorénavant sous le toit d'Angleterre, et traité en pays conquis, subissant tout ce qu'entraîne cette condition. Le mieux aurait été de faire profil bas, mais son sang bouillonnait, et de nouvelles révoltes eurent lieu, toutes réprimées, et achevées par l'exécution des chefs gallois. La dernière révolte eux lieu en 1315, et pendant 85 ans, Pays de Galles se montra silencieux, n'ouvrant la bouche que pour gémir lorsqu'ils nettoyaient et pansaient ses blessures. En 1400, il fit un nouvel effort pour recouvrer son indépendance, conduit par Owain Glyndwr, et allié à Ecosse et France,  qui échoua une nouvelle fois. Pays de Galles arriva en même temps au bout de la patience de son petit-frère. De dures lois furent mises en place, et parvinrent définitivement à le décourager.
Ce fut par ailleurs à la même époque que Pays de Galles (qui aillant abandonné son hobby favori de se révolter n'avait plus grand chose à faire) commença à apprendre et entretenir ses premières attitudes maniérées. En secret, d'abord. Devant Angleterre, il s'appliquait à rester parfaitement froid et distant. Il n'aurait plus manqué que son image de guerrier, déjà bien fanée par toute cette histoire de soumission, explose définitivement.
Cette situation dura jusqu'à l'avènement des Tudor, où Pays de Galles entra dans le droit commun. Cette réunion entre lui et son petit-frère n'était pas sensée supprimer ce à quoi il tenait le plus (et qui lui restait malgré tout) : le titre de prince de Galles. Pourtant, ce titre devint la propriété des fils aînés des rois d'Angleterre, par droit de naissance, et devint un titre vain. En revanche, Pays de Galles obtint à nouveau une certaine indépendance (qu'Angleterre lui offrit dans sa grande bonté, mais il était certain que c'était ses hurlements outrés incessants quant à cette histoire de titre qui l'avait motivé, juste pour le calmer. Deal.) Ainsi, des députés de ces douze comtés furent acceptés au Parlement... Indépendance, qui ne dura qu'un temps. Les comtés furent répartis entre quatre doyennés anglais, la cours des Marches rétablit, et toute une série de décision qui affectèrent ses terres sans qu'il ne puisse les constater de ses propres yeux. Le bonheur d'être confiné dans la maison d'Angleterre...
En plus de cela, vint s'ajouter entre Pays de Galles et son petit-frère la haine religieuse apportée par la réforme (qu'il avait, dans un élan d'intelligence, embrassait, contrairement à Irlande.) En tant que protestant, Pays de Galles lu ainsi la bible dans sa langue, et eu le bonheur d'obtenir et de lire le premier livre imprimé en gallois, en 1588.
Survint ensuite une période de mouvement éducatif, avec la création d'école, et l'instruction des Gallois. Inutile de dire que les propositions de cours qui furent offertes personnellement à Pays de Galles furent gentiment déclinées, mais il accepta avec plus de chaleur tous les ouvrages qui lui étaient proposés (en s'intéressant tout particulièrement à la poésie, l'éloquence, et l'archéologie). Cependant, des tensions éclatèrent encore entre les deux frères, dû au refus de Pays de Galles d'abandonner sa langue pour l'anglais.
Encore « invité » à demeurer sous le toit d'Angleterre, Pays de Galles ne remarqua pas de suite les choses étaient en train de changer, et que la rancœur qu'il éprouvait à l'égard de son petit frère s'évanouissait lentement. Dans la même lancée, sa colère, et la violence qu'il avait en lui avait totalement disparu, le laissant presque aussi détendu et serein qu'il l'avait un jour été, auprès de Celte et Britannia. Au moins, il n'avait plus à se faire du souci pour grand chose, même si cette absence d'indépendance. Et nouveauté, il était libre de se balader à présent sur ses propres terres.
Ainsi, le XIXé siécle s'annonce comme une période de prospérité pour lui. Associé indissolublement à son petit-frère, Pays de Galles donc de sa gloire et ses profits. La découverte de mines de houille au Sud de ses terres lui permet de s'enrichir énormément par lui même. Intérieurement, il en vint à remercier Angleterre de l'avoir enfin laissé sortir de sa maison. Il n'aurait jamais pu voir son pays devenir un pays de grande industrie et de commence par lui même, dans le cas contraire. Mais inutile de le dire à haute voix... De toute manière, il était bien trop occupé à s'émerveiller devant les nouvelles villes et sa toute nouvelle population, qui ne cessait de grandir.

A la fin du siècle, la vieille haine contre son petit-frère avait disparu, malgré de lourdes tensions entre le méthodisme presbytérien et l'Eglise Anglicane. La priorité de Pays de Galles était alors de séparer l'Eglise de l'Etat, qui fut finalement voter en 1914, et mise en vigueur en 1920.
La deuxième moitié du 20e siècle marque la reconnaissance par le gouvernement central de Londres des problèmes gallois. Cardiff devint officiellement la capitale du pays en 1955. En 1967, la langue galloise donne la même place à l'anglais, suivi bientôt par l'Education Reform Arc, décrétant que le gallois doit être enseigné dans tous les établissements.

Pour faire bref, à partir de là, tout va bien. Malgré « ces histoires de Royaume-Uni, kof kof », Pays de Galles était à nouveau libre, et serein.
Pour la première fois depuis bien longtemps, il retourna au village où il avait passé son enfance au côté de Celte, et dans son champ favori -qui par quelques miracles, n'avaient pas été remplacés par un terrain de rugby.- Oui, tout allait bien, malgré Écosse qui faisait des siennes pour obtenir son indépendance et ses dragons plus sauvages que jamais. Au moins, il n'y avait plus d'envahisseurs, de guerres et de combats sur son territoire, et Angleterre le laissait tranquille.
Mais ça, c'était avant toute cette histoire d'Empire Mondial.
Il observa à distance Angleterre prendre la grosse tête, en espérant qu'il ne viendrait pas l'ennuyer avec ses convictions. Tout comme Ecosse, qui avait, à ce qu'il paraît, rejoint la rébellion. Ni personnes d'autre d'ailleurs. Que les autres nations soit pour ou contre, Pays de Galles n'en a pas grand chose à faire. L'important pour lui est de faire profil bas et de garder le plus longtemps possible sa neutralité. Son Histoire l'a épuisé, et il ne se sent pas prêt à l'idée de repartir au front. Pas maintenant qu'il a retrouvé sa quiétude, et que son affaire marche plus. Bien qu'il sait que tout peu voler en éclats, à tout moment, soufflé par une nouvelle décision de l'Empire, ses frères cherchant à le convaincre ... Ou « le dragon rouge qui montre la voie. »






Dernière édition par Pays de Galles le 31/8/2014, 22:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn    ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn  Icon_minitime30/8/2014, 13:00

Yosh !

Je viens aux nouvelles, parce que t'as dépassé les trois semaines règlementaires....

T'en es où ?
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MessageSujet: Re: ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn    ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn  Icon_minitime31/8/2014, 03:22

J'ai terminé.
Désolée pour ça, je n'étais vraiment pas sûre de vouloir rester. Du coup, je me suis laissée emporter par mes doutes. Quoi qu'il en soit, je corrige les fautes demain matin (parce que bon, j'étais sensé retrouver un rythme scolaire) et j'envoie.
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Evander A. Huxley
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MessageSujet: Re: ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn    ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn  Icon_minitime1/9/2014, 01:13

Et hop, tout est impec.

Validée !

Contente de voir que tu as décidé de rester si tu n'étais pas sûre ♥
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MessageSujet: Re: ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn    ► Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn  Icon_minitime

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